Vu dans la presse 2013


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Plaisance.
Amarrer son bateau pourrait bien devenir un luxe - Bretagne

12 août 2013.


Les prix des places dans un port de plaisance, déjà très disparates, risquent d'augmenter en raison d'une hausse de la taxe foncière. Les associations et les plaisanciers tirent la sonnette d'alarme.

Amarrer son bateau à un ponton risque de coûter plus cher l'an prochain. Déjà soumis à de fortes disparités, liées aux services proposés aux plaisanciers par les ports, les futurs prix risquent d'être difficiles à anticiper.

La raison ? Une disposition de la loi de finance rectificative 2012 qui prévoit une hausse de la taxe foncière, ce qui pourrait augmenter la facture d'amarrage d'environ 25 %.

Ainsi, parmi les dix plus gros ports bretons (aussi les dix plus chers), le prix d'une place à l'année pour un bateau au ponton de 12,45 mètres varie entre 3 750 € (La Trinité-sur-Mer) et 1 760 € (Perros-Guirec). Les services proposés par les ports expliquent ces écarts.

Services, accessibilité, notoriété

Par exemple, Port Laforêt (La Forêt-Fouesnant) figure parmi les moins chers. Il est le seul de ces dix ports à ne pas figurer dans le réseau Passeport Escales, qui permet aux plaisanciers de se voir offrir les deux premières nuits d'escales lorsque leur bateau est enregistré et fait escale dans des ports du réseau.

« L'accessibilité du port rentre aussi en compte, explique-t-on au port de Perros-Guirec. C'est en partie pour cela qu'ici les prix sont moins élevés. Le port de Perros, municipal, n'est pas ouvert 24 heures sur 24. Et puis, nous avons dû augmenter nos tarifs à cause d'un léger déficit : 1,8 % de 2011 à 2012, puis 5 % de 2012 à 2013. »

Les ports de plaisance, en général, procèdent à une augmentation de leurs tarifs de 1 à 2 % chaque année, préconisée par le conseil portuaire.

À la Trinité-sur-Mer, on explique que « la notoriété joue aussi. De grands bateaux de course sont amarrés chez nous, au ponton d'honneur. Et puis nous employons douze saisonniers pour un total de trente employés l'été. Cela a un coût. »

La possible augmentation de la taxe foncière - qui varie en fonction du nombre de places dans le port - Jean-Michel Gaigné, secrétaire général de l'association des ports de plaisance de Bretagne, peine à en cerner l'impact exact. « Il faut être prudent » explique-t-il, précisant que ce sont les ports qui recevront la facture et la répercuteront sur les prix des places.

Rien n'est décidé

Prudent, mais sur ses gardes. Et pour cause : « Cela pourrait être très dur à supporter pour les ports et les plaisanciers, continue Jean-Michel Gaigné. Les modalités sont là, mais rien n'est encore arrêté. On peut encore faire bouger les lignes. »

Les ports méditerranéens seront les plus touchés, mais si cette disposition est validée, aucun port français ne sera épargné. Tous les ports de plaisance équilibrent leurs comptes avec leurs propres recettes.

Les plaisanciers doivent donc s'attendre à voir cette augmentation divisée par le nombre de places louées, et donc avoir un impact sur le prix de leur location.

« Le gouvernement doit préciser les choses, préconise Jean-Michel Gaigné. Par exemple, il est question d'appliquer la même hausse pour tous les ports de plaisance de Méditerranée. Mais il faut prendre en compte la taille des bateaux. On n'a pas affaire aux mêmes dimensions dans les ports du Languedoc que dans ceux de la Côte d'Azur. »

La menace de cette disposition commence à faire des remous sur les pontons. Les associations préfèrent rassurer les plaisanciers en rappelant que rien n'est décidé pour le moment.

Brice MICLET.

 

Source Ouest France

 

Pêche.
Une consultation publique lancée en Bretagne

13 juillet 2013.

La préfecture de Bretagne lance une consultation publique pour le projet d'arrêté préfectoral réglementant l'exercice de la pêche maritime à pied de loisir en Bretagne. Cet arrêté simplifie la réglementation à l'échelle régionale, en conservant toutefois certaines spécificités locales plus restrictives dans un souci de préservation de la ressource. Conformément à l'article 7 de la Charte de l'environnement, le public est soumis à consultation pour les décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement. Le projet d'arrêté est donc consultable jusqu'au 9 août sur le site internet de la préfecture de la région Bretagne.

 

Source le Télégramme

 

Algolesko.
Feu vert pour la concession d'algues

5 juillet 2013.

Hier matin, la commission Culture Marine de la DDTM du Finistère a donné son feu vert à la mise en place de 150 hectares d'exploitation d'algues en face de Lesconil dans le Pays Bigouden (29). Ce projet est porté par la société Algolesko qui ambitionne d'y exploiter dans un premier temps 5.000 à 7.000 tonnes d'algues alimentaires. 25 emplois sont prévus à la clef de cette exploitation qui débutera son activité en septembre prochain. Activité qui fera l'objet d'un suivi environnemental par Ifremer. Algolesko porte deux autres projets de concessions d'algues qui sont à l'étude dans le secteur de Moëlan-sur-Mer (300 ha) et de Riec-sur-Bélon (100 ha). Les algues sont notamment destinées au marché alimentaire asiatique mais aussi breton. Bretagne où des liens se tissent aussi entre Algolesko et le milieu agricole notamment dans le domaine de la méthanisation.

 

Source le Télégramme

 

Bar de loisir.
« Pour un dialogue constructif »

2 juillet 2013.


Il y a quelques semaines, les fédérations de pêcheurs plaisanciers s'étaient émues d'une proposition de limitation des prises de bars. Le débat s'est apaisé. Il y a quelques jours, un commentaire de la société Ultimate Fishing sur le principe de quotas de bars pour les plaisanciers avait soulevé l'émoi de ceux-ci. « Suite à notre récent communiqué (Le Télégramme du 11 juin), la Société Ultimate Fishing a tenu à nous préciser le sens de sa démarche, constate Jean Kiffer, président de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France. Cette dernière ne consiste pas à vouloir imposer une limitation à deux bars par jour et par pêcheur mais se veut bien plus ouverte ».

« Ouvrir un débat »

« Nous ne prétendons pas être en mesure de décider ce qui doit être fait et savons pertinemment que l'idée de l'instauration d'un quota appelle à de nombreuses discussions : quelles espèces ? Par pêcheur ou par bateau ? En poids total, en taille totale ou en nombre de poissons ? Par sortie, par jour, par semaine ? Notre action vise à utiliser un slogan percutant pour ouvrir ce débat », précise en effet Ultimate Fishing.

« Dont acte »

« Nous prenons acte de cette position, dit Jean Kiffer. Nous tenons par ailleurs à rappeler l'engagement sans faille des cinq fédérations représentatives de la pêche de loisir en mer, en faveur de la protection de la ressource et la lutte contre le braconnage. Nos sommes opposés aux quotas journaliers parce qu'ils s'avèrent totalement inadaptés et injustes pour une majorité de pêcheurs de loisir en mer que nous représentons. Il n'est pas inutile de rappeler que le passage de la taille minimale de capture du bar de 36 cm à 42 cm constitue déjà une forme de quota qui diminue, le tonnage global des prises de la pêche de loisir de plus de 30 % ». « Dans le cadre d'un dialogue constructif », les cinq fédérations appellent, en conclusion, à une « meilleure concertation entre les acteurs de la filière halieutique ».

 

Source le Télégramme

 

Pêche artisanale.
Les Concarnois sonnent l'alarme

2 juillet 2013.

À Concarneau, les pêcheurs côtiers dénoncent la concurrence des grands navires (plus de 16 m) dans la bande côtière et s'inquiètent pour l'avenir de la ressource.

« La bande côtière est de plus en plus attaquée par les grands navires », fulmine Jean-Pierre Coïc. « Ils viennent pêcher la langoustine, nuit et jour et les petits chalutiers qui ne pêchent qu'en journée ne trouvent plus rien après leur passage. Et ils ramènent de telles quantités qu'une partie, faute d'acheteurs, part à la poubelle ».

Haro sur la senne danoise

Encore plus que les chalutiers classiques, les bateaux pêchant à la senne danoise, sont dans le collimateur. « Ils respectent de moins en moins l'interdiction de pêcher à moins de 12 milles des côtes. Même si nous ne pouvons pas en fournir la preuve formelle, on en a vu. En venant vers les zones de reproduction ces bateaux mettent la ressource en danger. L'ironie, c'est que cette pêche passe pour responsable, parce qu'elle peut se pratiquer avec des moteurs moins puissants et que les bateaux consomment moins que les chalutiers classiques, mais elle dévaste les fonds. La senne danoise, c'est jusqu'à 70 % de rejets ». Les pêcheurs artisanaux concarnois n'osent même pas penser à la suite.

Le spectre de la pêche électrique

« On ne sait pas quand elle va arriver, mais en France, une licence de pêche électrique a été accordée. C'est l'armement Dhellemmes qui l'a obtenue. En électrocutant le poisson au fond, juste avant le chalut, ces bateaux ne laisseront rien derrière eux ». S'ils tirent la sonnette d'alarme, « ce n'est pas seulement pour nous. Les fonds sont un bien commun, or on hypothèque l'avenir de la ressource et celui des prochaines générations », martèle Mikaël Nicolas. Sur son ligneur, il est déjà passé au casier. « Parce que les crustacés, ça n'intéresse pas encore tellement la pêche industrielle », explique Jean-Pierre Coïc qui s'y est mis aussi, après avoir abandonné le bar, en 2010. « Entre 2006 et 2010, j'avais vu ma pêche diminuer de moitié ».

« Réagir avant qu'il ne soit trop tard »

Mikaël pense, quant à lui, à passer encore à autre chose. « Je me suis payé une formation de six mois, tout en continuant à payer le bateau ». « En fait, nous, les petits pêcheurs artisans, nous sommes les seuls à pratiquer vraiment une pêche durable. Mais on n'a pas un centime de subvention et l'on subit tous les inconvénients de la pêche industrielle », conclut Jean-Pierre Coïc. « Il ne faut pas attendre, comme en Manche, qu'il soit trop tard avant de réagir »

 

 

Source le Télégramme

 


Pêche artisanale. Les Concarnois sonnent l'alarme.
Jean-Pierre Coïc, Marc Chaduc et Mikaël Nicolas.

Bar de loisir.
Débat lancé sur la limitation des prises

11 juin 2013.

Ébullition dans le monde de la pêche loisir du bar. Les cinq fédérations signataires de la Charte pour une pêche loisir éco-responsable, s'opposent à une proposition de limitation des prises de bars.

La société Ultimate Fishing, spécialisée dans la commercialisation d'équipements pour la pêche au leurre a, en effet, proposé un débat sur la limitation des prises à deux bars par jour et par pêcheur. Rappelons que la règle autorise des prises à hauteur « de la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille ». « Cette limite idéologique peut être interprétée de beaucoup de façons différentes, permet de nombreux abus et empêche les organismes de contrôle de verbaliser un pêcheur qui rentrerait avec une quantité de poisson indécente, estime Ultimate Fishing.
Nous considérons que cette réglementation n'est plus en phase avec l'état préoccupant de la ressource et les comportements irresponsables de certains pratiquants ».
« Dans le cadre de l'application de la Charte pour une pêche maritime de loisir éco-responsable, l'ensemble des fédérations représentatives de la pêche en mer viennent d'accepter la mise en place de mesures restrictives et courageuses, notamment sur les tailles minimales de captures induisant de facto une limitation significative (plus de 30 %) des prises » répond la fédération des associations. « Quant au pêcheur de loisir moyen, lui qui ne sort en mer que cinq à dix fois par an et qui rentre le plus souvent bredouille, on voudrait lui interdire de prendre plus de deux bars, le seul jour où il aura enfin réussi à en pêcher quelques-uns ! C'est tout simplement irresponsable ».
« Si elle était appliquée, une telle mesure casserait définitivement le ressort qui habite chaque pêcheur en mer, à savoir : le rêve et la passion ». « Notre position sur ce sujet sera à nouveau explicitée lors du prochain congrès de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France, les 15 et 16 juin et lors des Assises nationales des pêches en mer qui se dérouleront à Saint-Nazaire les 14 et 15 novembre 2013 » indique le président Jean Kiffer.

 

Source le Télégramme

 


La règle qui autorise des prises à hauteur « de la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille » donne lieu à différentes interprétations.

A3PL.
Démonstration de fumage de poissons

5 juin 2013.

Une trentaine de membres de l'association des pêcheurs plaisanciers de Plobannalec-Lesconil (A3PL) et leurs conjointes se sont retrouvés samedi, à l'heure du déjeuner, pour un rendez-vous amical sur le terre-plein ouest, près du local siège de l'association. Au menu, une démonstration de fumage de différentes espèces de poissons très communs comme le tacaud, le lieu jaune, la sardine ou encore le foie de lotte. Une opération de quelques minutes qui se déroule dans un fumoir en acier inoxydable doté d'un tiroir rempli d'une sciure.

Source le Télégramme

 

a3pl snsm
A3PL. Démonstration de fumage de poissons

Prévention de la noyade.
Cinquante participants

30 mai 2013.

Dans le cadre de la Journée nationale du nautisme et de la prévention de la noyade, le centre nautique et l'association des pêcheurs plaisanciers (A3PL) organisaient, samedi après-midi, différentes activités sur l'eau. Une cinquantaine de personnes, adultes et enfants, ont ainsi pris place à bord de différentes embarcations comme le kayak de mer, les Optimists ou bateaux à moteur, passant ainsi, pour certains, leur baptêmes en mer. Un stand initiant aux gestes de secourisme a également permis aux participants de mieux se sensibiliser.

Source le Télégramme

 

a3pl snsm
Prévention de la noyade. Cinquante participants

Pêche à pied.
Un comptage des pêcheurs envisagé

18 mars 2013.

 

Source le Télégramme

 

Pêche plaisance.
le souci de la ressource.

18 fevrier 2013.

Alors que se déroule ce week-end à Nantes le Salon européen des pêches en mer, Jean Kiffer, président de la FNPPSF (Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs), annonce l'organisation d'Assises nationales en novembre à Saint-Nazaire.
« Les cinq fédérations de pêche de loisir sont co-organisatrices », souligne-t-il. Une première qui vise à mettre en valeur le poids économique de la pêche plaisance, mais aussi « sa manière volontariste de gérer la ressource ».
Trois thèmes -- environnement, sécurité et gestion portuaire - vont constituer l'épine dorsale de ces deux journées d'échanges, les 14 et 15 novembre.

2,5 et 3 millions pratiquent la pêche en mer

En France, entre 2,5 et 3 millions pratiquent la pêche en mer. Ces pêcheurs, dits amateurs, ne sont pas toujours au mieux avec les professionnels (pêcheurs et conchyliculteurs). « Les relations restent difficiles », convient Jean Kiffer.
Pour ne pas toujours apparaître comme les vilains petits canards de la côte, les pêcheurs de loisirs, à travers leur charte, s'affichent chaque année un peu plus comme des protecteurs de la ressource halieutique.
« Exemple : nous avons imposé des tailles minimums plus contraignantes que les professionnels, cite Jean Kiffer. Pour le maigre nous avons fixé à 45 cm, alors qu' ils le pêchent jusqu'à 30 cm. »

Ce souci de la ressource Jean Kiffer souhaite l'illustrer en « limitant les captures des espèces, classées en difficulté par l'Europe, comme le cabillaud et la plie en Manche et Mer du Nord ». Autre suggestion, mieux évaluer les niveaux et qualités des prises à travers un renforcement des déclarations, « sur la base du volontariat ».
Favorable à l'implantation de récifs artificiels, la FNPPSF, y voit « le moyen de favoriser le développement des biotopes », et une manière de tenir à l'écart les chalutiers de la bande côtière. Jean Kiffer verrait d'ailleurs d'un bon oeil une certaine sanctuarisation des frayères.

Les pêcheurs plaisanciers ne se soucient pas seulement de protéger les petits poissons, ils veillent aussi à leur propre sécurité. « Nous avons un partenariat avec la SNSM pour inciter au port des VFI (vêtement à flottabilité intégrée), indique le président de la FNPPSF.
Il reste encore des gens à convaincre, mais de plus en plus d'entre nous enfilent ces vêtements. »
Parmi les souhaits qui seront évoqués lors de ces futures assises nazairiennes, celui d'obtenir d'élargissement du terrain de chasse de 6 à 12 milles.
Cette fois, c'est du côté des Cross (Centres régionaux opérationnels de surveillance etde secours) que l'on risque de renâcler.

Jean-Pierre BUISSON.

Source Ouest France

 

Culture d'algues.
À négocier avec les marins pêcheurs

19 fevrier 2013.

La première phase du projet de culture d'algues, laminaires sucrées saccharina latissima, portée par Algolesko (Le Télégramme du 26 janvier) devrait s'étendre sur 200 ha, dès cette année, au large de Loctudy, Treffiagat et Plobannalec-Lesconil (bande des 3 milles nautiques). Lors de la première réunion organisée par le comité départemental des pêches, vendredi au Guilvinec, avec les porteurs du projet, quatre zones d'exploitation possibles ont été présentées à une vingtaine de marins pêcheurs locaux.

« Le parcellaire n'est pas calé »

Face à eux, en première ligne, Jacques Prat, marin et ostréiculteur lesconilois : « Les plans datent d'il y a quinze jours, le parcellaire n'est pas calé », a-t-il prévenu, soutenant qu'il avait eu des entretiens individuels, au préalable, avec certains marins. À travers le comité régional des pêches, une cartographie des activités a été réalisée, mettant en avant une superposition de zones. Et sur les zones ciblées par le projet, « on travaille partout », ont souligné les marins pêcheurs. L'une, où comme sur les autres seront implantés des corps-morts et des corps d'élevage, se trouverait « au milieu de la route des hauturiers », selon eux.

Contraintes de navigation

En dehors du fait que ces zones devront être agréées par Natura 2000, il y a des contraintes de navigation qui, elles, devront être étudiées par le service Phares et balises. « Tant que les sites des concessions ne sont pas calés, l'étude d'incidences est impossible », ont avancé les porteurs du projet qui se heurtent déjà à une levée de boucliers de la part des marins pêcheurs. « Qui a cogité ça ? Et le plan B, c'est quoi ? Ou bien on te vend tous nos casiers et tous nos bateaux », a lancé l'un d'eux. « Là, vous allez vous prendre cinquante voiliers par jour », a attaqué un autre en signalant une autre zone. Des doutes ont également été émis sur le port de débarquement prévu à Loctudy, « 200 t par jour ouvrable », selon les calculs de René-Pierre Chever. « De la baie de Douarnenez à Concarneau, il y a 100.000 ha. Si sur ces 100.000 ha, on ne peut trouver 200 ha... », a avancé Jacques Prat qui parle de domaine public maritime. Et les marins d'enfoncer le clou sur « des concessions privées ».

« Un espace quelque part, sinon on dégage »

« Est-ce que vous nous accordez un espace quelque part, sinon on dégage », a conclu un des trois autres porteurs de projet, Jo Thaëron, ostréiculteur à Riec-sur-Belon, alors qu'une zone de 300 ha est prévue au large de Moëlan-sur-Mer. « Au final, qui décide ? » ont demandé les marins. « Le préfet ». Dès cette réponse, les réactions n'ont pas manqué : « Alors là, pourquoi on est venu ? ». « Pour le clapage, ça a été pareil ». Les échanges, éventuels accords et arbitrages devront désormais se faire par l'intermédiaire du comité départemental des pêches.

  • Catherine Merrer

 

Source le Télégramme

 

A3PL.
Les cours de matelotage ont débuté

15 fevrier 2013.

Après les cours de navigation, ce sont des cours de matelotage et de ramandage que vient de mettre sur pied l'association des pêcheurs plaisanciers. Ces séances ont lieu au rez-de-chaussée de la maison des associations de la rue Jean-Jaurès et sont assurées par Olivier Cadiou, un spécialiste en la matière, de part son métier. La douzaine de participants à la première démonstration a abordé le cas des noeuds avant de découvrir les subtilités du ramandage des filets. Rappelons que l'association organise son troc et puces le dimanche de Pâques, à savoir le 31 mars.

Source le Télégramme

 

a3pl snsm
Les cours de matelotage ont débuté

Pêcheurs-plaisanciers.
La lecture des cartes marines

4 février 2013.

À quelques semaines de la reprise de leurs activités, les adhérents de l'association des pêcheurs-plaisanciers de Plobannalec-Lesconil ont entamé leur série de cours de navigation.
Dispensées par Serge Mariet qui a succédé cette année à Jean Autret, ces séances ont lieu tous les samedis matin au rez-de-chaussée de la Maison des associations, rue Jean-Jaurès, de 9 h 30 à 11 h 30.
Pendant celles-ci, les élèves découvrent ou confirment leurs connaissances en lecture de carte, des règles CRAS, de position géographique, des marées ou de des routes à suivre. Pour le moment, six stagiaires dont une femme sont inscrits, mais il est toujours possible de participer à ces cours gratuits réservés en principe aux adhérents et sympathisants de l'association.
À partir de samedi prochain, dans l'après-midi, l'A3PL proposera également des cours de matelotage.

Pratique Contact : tél.02.98.82.18.90 ou mèl. contact@a3pl.fr.

a3pl

Source le Télégramme

 

Projets en mer.
Le Comité départemental « s'alarme »

31 janvier 2013.

« Le Comité départemental s'alarme de la multiplication des projets en mer ». Il demande une « mise en cohérence de l'ensemble des projets dans la bande côtière cornouaillaise ».

Qu'il s'agisse d'énergie marine ou de culture d'algues, la bande côtière, notamment en Pays bigouden, attire les projets de toute sorte. À tel point que les pêcheurs s'en inquiètent. Par la plume de René-Pierre Chever, l'un de ses permanents, le Comité départemental s'en est fait l'écho, hier, sur son site, dans un billet intitulé : « Le Comité départemental s'alarme de la multiplication des projets en mer ».
Il souhaite que la « voix des pêcheurs soit entendue » et demande même une « mise en cohérence de l'ensemble des projets dans la bande côtière cornouaillaise et, plus largement, finistérienne ». Comme nous l'écrivions samedi, c'est un vaste projet de culture d'algues que porte Algolesko au large de Lesconil, Treffiagat et Loctudy. 200ha (auxquels s'ajoutent 300ha au large de Moëlan-sur-Mer) qui pourraient voir le jour dès 2013.

Absence de concertation avec les pêcheurs

Un projet que le Comité départemental a visiblement découvert dans nos colonnes puisque, comme l'écrit et le regrette René-Pierre Chever, « la phase de concertation avec le monde de la pêche n'a pas eu lieu ». Tout comme il regrette que l'information ait été publiée avant que le Comité n'ait « reçu de dossier lui permettant de diffuser l'information et de communiquer auprès (des) pêcheurs ». René-Pierre Chever s'étonne de l'implication de Breizh'alg alors que « les partenaires traditionnels de la filière (scientifiques, professionnels de la filière algues et comités des pêches) sont déjà intervenus en signalant des dysfonctionnements dans ce programme ». Il en profite aussi pour rappeler que les zones potentielles de cultures d'algues doivent figurer sur le schéma régional de développement de l'aquaculture en cours de discussions.

Ferme houlomotrice : « zonage pas défini »

Sur le projet expérimental de ferme houlomotrice en baie d'Audierne (entre Penhors et Gwendrez), porté par DCNS (Le Télégramme du 21septembre), René-Pierre Chever souligne que « les discussions sont toujours en cours et le zonage précis pas encore défini ». Il précise, au passage, que « le comité a transmis un avis sur le préprojet au promoteur, proposant une zone d'étude dans un secteur non travaillé par les marins ». Quant aux opérations de dragage et de clapage des vases des ports de Loctudy et Lesconil (Le Télégramme d'hier), elles inquiètent également les professionnels de la pêche. « Les pêcheurs demeurent inquiets et ont du mal à accepter cette opération dans une aire marine protégée où ils se sont tant investis du fait des nombreux enjeux environnementaux liés à leur activité ».

 

Source le Télégramme

 

Algues.
Le plus grand projet français est breton

26 janvier 2013.

Un vaste projet de culture d'algues en mer devrait voir le jour dans le Sud-Finistère. En Pays bigouden, une exploitation de 200 ha serait ouverte dès 2013. À la clef : 25 emplois environ. Ensuite, plus de 300 ha seraient créés au large de Moëlan-sur-mer et du Bélon.

200 hectares de culture d'algues, en 2013, au large de Loctudy, Treffiagat et Plobannalec-Lesconil en Pays bigouden (29). Cette exploitation d'algues, qui serait la plus grande de France, poserait la première pierre d'un projet visant aussi les eaux de Moëlan-sur-Mer et du Bélon. Cette initiative majeure s'inscrit dans le cadre de Breizh'alg, plan fédérateur soutenu par la Région Bretagne. Double objectif: «Apporter des opportunités de diversification aux conchyliculteurs et produire par culture une matière algale, traçable et de qualité».

25 emplois possibles

Dans le Sud-Finistère, le projet est porté par Jo Thaëron, ostréiculteur bien connu de Riec-sur-Bélon (29), Philippe Legorjus, président de la société Vuelto spécialisée dans l'énergie renouvelable à Orvault (44), et Jacques Prat, marin et ostréiculteur lesconilois.


Associés au sein d'une société baptisée Algolesko, ils entendent notamment répondre à la demande d'algues en France où 140.000tonnes environ sont importées chaque année pour seulement 70.000 tonnes produites. Les trois premières années, l'ambition d'Algolesko serait de produire 5.000 à 7.000 tonnes d'algues. À cette fin, 25 emplois seraient créés. Le site d'exploitation s'étendrait dans la bande des 3.000 nautiques face au littoral du Pays bigouden sud.

L'algue Saccharina Latissima

C'est notamment la Saccharina Latissima, longue algue laminaire, qui y serait produite. «On compte toucher, par exemple, le marché alimentaire et aussi celui de l'industrie agroalimentaire bretonne», expliquent Jacques Prat. L'algue «bigoudène» serait ensemencée sur place et exploitée selon un principe de filières suspendues dans l'eau, ceci dans six espaces d'exploitation répartis sur les 200 hectares de la concession. Originalité du projet: les plots d'ancrage des filières créeraient de nouveaux récifs permettant le développement d'un nouvel écosystème et l'élevage en niches de homards.

Loctudy et Lesconil avant Moëlan et le Bélon

Les ports de Loctudy et Lesconil serviraient de bases logistiques à terre. Loctudy pour l'écloserie, la nurserie d'algues et le débarquement des récoltes. Lesconil pour le positionnement de la flottille légère de surveillance et d'entretien des filières. Une aubaine pour ces deux ports dont l'avenir s'écrivait en pointillé.

  • Mais le projet des trois associés va plus loin puisqu'ils travaillent aussi à moyen terme «sur la mise en place d'une concession d'algues de 300 hectares au large de Moëlan-sur-Mer», explique Philippe Legorjus. Un troisième pan de développemen

«On compte toucher, par exemple, le marché alimentaire et aussi celui de l'industrie agroalimentaire bretonne.»

  • Jacques Prat un des porteurs du projet

 

Source le Télégramme

 

Plaisanciers.
Un don de 200 € à la SNSM

22 janvier 2013.

Comme l'an dernier, l'association des pêcheurs plaisanciers a fait un don à une station de la SNSM. Après la station du Guilvinec l'an dernier, c'est cellede Loctudy qui s'est vue remettre un chèque de 200 € par le président Jean-Luc Forgeot, accompagné de son prédécesseur, Michel Pédrini. Le chèque a été remis par les responsables de l'association aux deux membres du canot Margodig.

Source le Télégramme

 

a3pl snsm
Plaisanciers. Un don de 200 € à la SNSM

Dragage des boues de Loctudy et Lesconil.
Le début des opérations annoncé en février

22 janvier 2013.

Le dragage des boues des ports de Loctudy et de Lesconil «devrait débuter le mois prochain», selon Joël Piété, maire de Loctudy. Il l'a annoncé samedi lors de ses voeux. L'élu a donné également, dans les grandes lignes, le programme des travaux. En février donc, c'est par le port de pêche de Loctudy que les travaux de dragage vont débuter. Le chantier déménagera ensuite à Lesconil pour y draguer le port, avant de revenir à Loctudy pour le dragage cette fois, du port de plaisance. À noter que c'est l'entreprise Merceron de Challans (85) qui a décroché ce marché dont le montant est de 3,4M€. Une somme répartie entre le conseil général (1,1M€), la commune de Loctudy (2,1M€) et la commune de Plobannalec-Lesconil (209.251 €).


dragage

 

Source le Télégramme

 

A3PL.
Jean-Luc Forgeot passe le relais

17 janvier 2013.

Une quarantaine des soixante deux adhérents de l'association des pêcheurs plaisanciers de Plobannalec-Lesconil s'est retrouvée samedi en soirée à la salle de l'Amicale laïque pour l'assemblée générale annuelle. Jean-Jérôme Le Coq, adjoint au maire en charge des associations y assistait.
Dans son rapport d'activité, le président Jean-Luc Forgeot, qui a décidé de passer le relais pour cause de responsabilité au sein de l'ADMR, a rappelé que l'association avait travaillé, en 2012, sur trois axes principaux, la convivialité, la défense des intérêts des pêcheurs plaisanciers tant au niveau national qu'à celui du port de Lesconil, et la défense d'une pêche responsable.
«Au cours de l'année, nous avons fait de nombreuses sorties en mer, nous avons assuré des formations à la naivgation, au matelotage et à la sécurité.
Pour 2013, nous préparons activement le troc et puces du dimanche de Pâques, le 31 mars, au port, ainsi les manifestations estivales qui devrait permettre d'animer le port et d'attirer de nouveaux adhérents, y compris des jeunes».

Source le Télégramme

 

a3pl
Après la réunion, les participants
se sont retrouvés autour d'une bonne table